Compositions et discussions [PV May]

Bailey débarra la porte de sa salle de classe. Entre nous, il y avait une grande différence entre le bureau de May et la classe de du professeur de musique (et son bureau par le fait même). La pièce était grande, de forme rectangulaire. Les murs étaient peints en rouges et en crème, couleur de la créativité selon le jeune homme. Il avait fait repeindre ses murs en arrivant à l’école et ne comptait pas changer avant plusieurs années. Il se sentait bien dans cette salle, car sa grandeur l’empêchait de se sentir malade de claustrophobie. Malgré son étendue, elle restait très encombrée. Partout des chaises flanquées de lutrins étaient en trois lignes distinctes. Celle du fond était séparée en deux par un drum très complet. Sur l’un des plus grand murs, à l’avant de la classe, il y avait un tableau noir avec des lignes de portée. Et juste devant, le bureau de Bailey, en bois classique, rien de très spécial, chargé d’innombrables feuilles de papier de toutes sortes. Tout près du tableau il y avait une porte menant à la salle des instruments. Là il y avait tous les instruments rêvés, en petite quantité bien entendu. Bailey pénétra dans la petite pièce après avoir dit à May de l’attendre à son bureau où il avait placé une chaise confortable juste pour elle. Il sortit un instant plus tard avec une magnifique guitare rouge et beige. Son nom y était écrit en lettre d’or. Aucun élève n’avait eu le droit de poser ne serait-ce qu’un seul doigt dessus. C’était sa guitare, son amie de longue date, la seule qui avait vraiment prit son cœur… Pour l’instant. Il alla chercher un empli dans le fond de la salle de classe et vint tout brancher et installer près de son bureau. Il s’assit ensuite sur sa propre chaise qu’il avait mit du même côté que celle de May et accorda sa guitare sans un mot. Une fois l’exercice réalisé, il saisit une feuille avec des lignes de portée vierge et la mit près de lui. Il arrêta tout cela et porta son attention sur la belle jeune femme devant lui, pour la première fois depuis qu’ils étaient entrés.

-Alors, alors…

Il commença à jouer une mélodie douce, aux airs jazzy… celle qu’il parlait tout à l’heure… Il s’arrêta pour écrire quelques notes sur sa feuille et continua.

-Alors… pas trop de difficulté avec les élèves ces temps-cis ?

Bailey restait concentré sur son travail tout en lui parlant. C’était assez particulier.

Après avoir verrouillé sa porte de bureau, bien que ce soit inutile, May suivit son jeune adjoint vers son local qui était plus loin. Quand les deux collègues furent rendu au local de musique, la jeune directrice s'assit sur la chaise, très confortable soit dit en passant, que Bailey lui présentait. May s'installa confirtablement pendant que Bai' allait chercher sa guitare bien entendu. Lorque le professeur de musique revint, ils restèrent tout les deux silencieux pour écouter, elle ce qu'il jouait et même chose pour lui cependant il écrivait une partition. Après quelques instant à écouter Bailey elle finit par sortir de la lune où elle était un peu parti.
-Il y en a des pires que d'autres c'est certain. Il y en a qui viennent me voir pour des niaiseries et ça me fait légèrement suer mais bon j'essaye de rester calme...comme je le fais toujours mais à la longue c'est un petit peu plate.
La jeune femme regarda Bailey qui paraissait très concentré sur ce qu'il fesait, mais en même temps elle voyait qu'il écoutait ce qu'elle disait c'était vraiment étrange de voir ça. C'était fascinant de voir Bailey en plein travail. En fait, May n'avait jamais vu quelqu'un en train de composer quelque chose et juste ça, ça l'impressionnait beaucoup.
-Mais ce matin il y a une jeune fille qui est venu me voir pour me dire que sa mère venait de mourir. Je savais vraiment pas quoi faire, comment réagir. J'ai fais la seule chose que je savais faire, je l'ai écouté se vider et pleurer, je la réconfortait de mon mieu et je lui ai dit de revenir si elle en avait besoin encore. Elle a réussit à me faire pleurer....c'était la première fois que je pleurais depuis des années.
May dit tout ça en regardant le plancher avec un air pensif. Effectivement, May ne pleurait jamais, enfin presque puisqu'elle l'avais fait le matin même. Ses amies qu'elle avait avant trouvaient ça effrayant quelqu'un qui ne pleurait pas. En fait, qu'ils n'avaient jamais vu pleurer mais ça revien au même.

Les notes glissaient avec facilité le long de la créativité de Bailey, jusqu'à la réalité. Son inspiration était grande aujourd'hui. Il n'avait qu'à regarder devant pour que le flot continue sa course jusque sur les cordes de la guitare. Bay la regarda avec admiration et soupira. Avant, il était un peu jaloux d'elle, parce qu'elle était plus jeune que lui et était directrice. Mais maintenant c'était différent. Il savait que May était la meilleure pour ce poste. Elle savait écouter et user d'une grande patience. Elle était là pour ses élèves et les réconfortait quand ils en avaient besoin. Le poids était lourd sur ses épaules. Elle devait s'occuper d'une grande école de près de 500 élèves, élèves qu'elle devait protéger des hommes de Méthéméon qui attaquaient souvent Draglion. De plus, elle devait vivre avec une constante pression sur les épaules. Bailey arrêta de jouer pour lui caresser la joue.

-Tu es une femme forte, May. Mais parfois, pleurer soulage d'un grand poids. Ce n'est pas un signe de faiblesse. Bon... je suis pas trop pour les hommes qui pleurent, mais ça... ça m'est déjà arrivé.

Bailey venait de mettre son orgueil de côté pour avouer à la belle jeune femme devant lui qu'il avait déjà pleuré. Il était même plutôt sensible et les larmes lui venaient facilement aux yeux. Heureusement, personne ici à Draglion ne l'avait vu pleurer.

-Tu fais un travail remarquable, les élèves t'aiment et pourtant... tu as encore l'air à penser que tu n'es pas à la hauteur. Moi dans tes culottes, en plus d'être à l'étroit, et entre nous les culottes de femmes c'est pas trop mon genre... surtout les strings... tu porte des strings? Peu importe, je ne survirvrais pas un mois. Mais toi tu réponds au poste depuis longtemps.

Sa main était toujours sur sa joue.

La jeune directrice de Draglion écoutait les notes que Bailey faisait sur sa guitare. Elle aimait bien être là sur une chaise confortable à discutter avec son jeune adjoint en écoutant en même temps ce qu'il jouait...ça la relaxait et lui faisait prendre un peu de recul. May était toujours en train de travailler sur des dossiers plus ou moins urgents qui était presque en train de li tomber sur la tête tellement la pile était imposante. Cependant elle réussisait toujours, Dieu seul sait comment, par être capable de se promener dans l'école et de rencontrer des élèves dans son bureau. La jeune femme releva la tête quand Bailey arreta de jouer pour lui caresser la joue, ce qui lui procura un sentiment étrange au creux du ventre...elle ne savait pas trop qu'est-ce que c'était mais ce n'était pas désagréable. Il avait les mains douces, ce qui la surpris. Bailey était un homme assez manuel et elle pensait qu'il aurait les mains plus rugueuse que ça.
-J'imagine oui...c'est juste que...c'est pas vraiment habituel chez moi...je sais pas trop pourquoi, mais ça vient pas facilement je trouve. Mais c'est vrai que ça fait du bien quand ça arrive.
La jeune directrice avait tout ça avec une voix très douce et pas très forte...ce qui arrivait rarement. May savait très pourquoi elle essayait de ne pas pleurer, mais elle ne savait pas si elle devait parler de son enfance à Bailey maintenant. «C'est pas le bon moment...ça va créer un froid.» Bailey caressait toujours sa joue et ça lui faisait du bien...une première marque de tendresse depuis très très longtemp. May redécouvrait des choses qui étaient complètement perdu au fond de sa mémoire...dans le fond elle n'en avait presque jamais reçut. En sentant cette tendresse dans la main de Bailey, la jeune femme se sentait une toute autre personne.
-...Merci. J'ai juste l'impression que je dois en faire plus...tout les jours je reçoit des lettres de parents disant que je ne fais pas si ou ça, que je ne m'occupe pas assez de leur fils ou que leur fille à des mauvaises notes et ne savent pas pourquoi et que je dois m'en occuper.C'est sur que reçoit du courrier positif mais bon...je fais mon possible pour mon rendement en gros mais c'est fatiguant...vraiment.
La jeune femme rit doucement. Effectivement elle ne voyait pas vraiment Bai' avec des pantalons de femmes...il serait un petit à l'étroit.
-Je suis certaine que tu serais capable. Je répond au poste c'est sur mais disons qu'au départ ma nomination n'a pas été très bien vue. Quant aux strings, c'est une information classé confidentiel par l'état.
May dit sa dernière phrase avec un sourire moqueur au coin des lèvres. Sans savoir pourquoi, la jeune femme prit la main de Bailey avec une de ses mains et la serra un peu. simplement pour montré qu'elle lui était reconnaissant d'être là en ce moment, à l'écouter.

Bailey sourit et mit son autre main sur celle de May qui était posée sur son autre à lui. Il la saisit et l'embrassa. Il aurait bien voulu savoir cette information classée top secrète... Il lui sourit malicieusement, des intécelles dans les yeux. Il avait tant envie de tout savoir sur cette femme, et pas juste sur le plan de ses petites culottes. Il savait qu'elle était fermée et qu'elle avait une bonne raison de l'être. Il sentait qu'elle avait un besoin énorme d'affection, de tendresse, d'amour peut-être même. Comme lui. Il n'en avait pas manqué, mais disons qu'il en redemandait seulement toujours plus. Il avait envie de l'aider et sentait qu'elle en avait de besoin... mais se retenait de poser des questions, pour ne pas la brusquer de quelquonque manière. Il l'avait déjà fait sur le plan physique et ne voulait pas refaire la même erreur sur celui personnel.

-Confidentielle hein? Pas de chance décidément ce soir... Mais non, je blague, je me fiche bien de savoir si tu portes d'immenses culottes de grand-mère ou des strings sexys de jeune femme. En tout cas...

Il lui fit une grimace, se sentant un peu joueur ce soir, peut-être plus que d'habitude. Il lâcha sa main pour continuer à composer ce qu'il avait commencé, mais finit par s'interrompre encore. La présence de May commençait à le déconcentrer.

-En tout cas, les parents veulent ce qu'il y a de mieux, mais ils ne savent pas que le mieux, c'est toi et que c'est plus que suffisant. Tu sais, si parfois t'as besoin de mon aide, tu peux, hein? J'ai pas trop de travail le soir, je suis libre n'importe quand... surtout pour toi!

May regardait Bailey qui avait les 2 mains sur son visage pensif. Le jeune homme prit la main de la jeune directrice et l'embrassa...May devait l'avouer elle aimait ça. Surtout les papillons qui arrivaient dans le creux de son ventre. Elle avait très ressenti ça avant, mais espérait à l'intérieur d'elle que ça reviendrait souvent, peut-être même à reprendre le temps perdu. La jeune directrice rit à la remarque de Bailey. Les immences culottes de grand-mère, appelé affectueusement bobettes parachute, ne garnissaient pas son armoire à linge
-Pour te rassurer, dit toi que les culottes parachutes ne font pas partie de mon entourage proche. C'est tout ce que tu as besoin de savoir pour l'instant.
May répondit à la grimace du jeune homme par une grimace qui lui donnait l'air d'une fillette. Décidement, Bailey était un peit comique.Le jeune adjoint finit par retirer ses mains du visage de sa collègue pour recommencer à jouer, mais pour s'arrêter à nouveau quelques instants plus tard. La jeune femme écouta ce que disait Bai' et fit un grand sourire à celui-ci. Il se proposait pour l'aider. May détestait demander aux gens, elle se sentait comme un quêteuse quand elle faisait ça...elle détestait avoir à demander ça lui rappelait trop de choses.
-Merci c'est gentil. Si tu te propose si gentiment je peux pas refuser. J'ai l'impression que tu va me voir dans ton bureau plus souvent dans les temps prochains. J'imagine que ça ne va pas trop te déranger.
May eu un sourire moqueur au coin de ses lèvres accompagné de quelconques éclats dans les yeux. La jeune feme ne se rendit pas compte de ça malgré elle.

Bailey était content de savoir que sa jolie directrice préférée ne portait pas de grosses culottes parachutes comme elle l'appellait. En jouant un peu, il avait réussit à la faire parler. Il ignorait toujours si elle portait des strings et plus il ne savait pas, plus il brûlait d'envie de le découvrir... Arg... Comme il était dur ce soir de pratiquer cet art qui se nommait l'abstinance... Surtout pour Bai'! Plus les minutes passaient, plus il était diffficile pour lui de se contrôler. Les papillons qui faisaient le party dans son ventre ne l'aidaient pas trop disons... Qu'est-ce qu'ils faisaient là ceux-là? Non mais! On demandait la permission avant de faire ressentir quelque chose à quelqu'un! Tssss... Malheureusement pour lui, on ne choisissait pas.

-Pour l'instant? C'est plein de promesses ça... Ça devient pas mal intéressant.

«Contrôle, Bay, contrôle!» s'ordonna-t-il. «Merde, elle m'aide pas trop celle-là... Parler de ses petites culottes... elle devrait savoir pourtant!». À l'idée qu'elle vienne le voir souvent dans les jours suivants, il blêmit un peu. Il avait peur de faire une connerie... Mais en même temps, elle ne cessait de lui montrer des signes d'éventuels "peut-être...". Alors... il avait tout de même une chance avec elle. Cette idée lui redonna des couleurs.

-Rien ne me fera plus plaisir, répondit-il, un sourire séducteur au lèvres.

May sourit à ce que disait Bailey. Effectivement elle avait dit pour l'instant. Ça lui laissait une porte ouverte...et elle ne la fermait pas (quelle belle métaphore). La jeune directrice se disait qu'il était peit-être temps de changer de sujet, ce n'est pas que ses petites culottes n'étaient pas intéressantes mais ça ressemblait pas mal à ça. Plus la conversation avancait plus May se sentait bizarre...la jeune femme ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait. Il y avait déjà quelques années qu'elle travaillait avec Bailey et elle le connaissait bien dans un sens. Pourquoi maintenant elle avait une étrange sensation au creux de ventre.
-Tant mieux pour toi si tu trouve mes sous-vêtements interessant, mais c'est pas mon cas désolé.
La jeune directrice fit un sourire moqueur à son collègue qui était à ses côtés en face du bureau de Bailey. La jeune femme baissa les yeux quand Bailey fit un sourire très charmeur en répondant que ça lui ferait plaisir. «Qu'est-ce qui me prend merde, réveille toi May youhou». C'était très très rare que May baissait les yeux devant quelqu'un. Normalement elle était presque toujours impassible devant les gens. «Je me ramollie ou quoi»
-Merveilleux. Tu va avoir quelque dossiers de plus sur ton bureau à partir de demain...si j'ai le temps de te les apporter bien sur.

Bailey avait remarqué qu'elle avait baissé les yeux. Il se retint de dire un "yess" de triomphe. Quand il intimidait, ça allait toujours dans la bonne voie. Surtout que depuis quelques temps dans cette conversation, c'était lui qui était le minus et elle la grande. Mais maintenant ils avaient échangé de rôle. Ça lui faisait un plaisir fou, il reprenait ses moyens pour la séduire davantage. Cependant, il sentait qu'il ne devait pas en faire trop. S'il la brusquait, s'en serait finit de lui. Ce qu'il ignorait c'est que les sentiments que May correspondaient parfaitement aux siens, qu'il ne comprenait pas encore, d'ailleurs. S'il avait eu une graine d'intelligence, il aurait comprit qu'il désirait peut-être plus qu'une simple aventure avec la directrice de Draglion. Disons que ce genre d'idée avait un peu de mal à entrer dans sa tête.

-Moi tes culottes m'intéressent beaucoup, mais bon... n'en parlons plus.

Dommage... . Le jeune homme se rendit vite compte qu'il n'arrivait pas à jouer correctement. Il ne cessait de faire des erreurs. Il se mit à jurer après sa guitare, alors que ce n'était pas du tout sa faute. C'était plutôt celle des papillons batailleurs au creux de l'estomac du jeune homme... Il finit par baisser les bras.

-Je m'excuse... je ne sais pas ce que j'ai ce soir, ma concentration n'est pas à son meilleur.

Il se leva et alla ranger la guitare rouge à sa place initiale pour revenir vers sa belle.

-Okay, je vais travailler sur les dossiers. De toute façon j'ai trop de temps libres. Ça équilibrera les choses. Peut-être que comme ça tu pourras passer plus de temps avec moi.

«Merde... est-ce que j'ai vraiment dit ça? AHHH JE SUIS QU'UN IDIOT!».

May reprit ses esprits peu de temps après avoir entendu Bailay parler. La jeune directrice sentait qu'il y avait quelques chose en elle qui ne fonctionnait plus de la même manière et trouvait ça vraiment étrange.«Ça va surement revenir ». En tout cas c'était ce que la jeune femme essayait de se faire entrer dans la tête. La jeune femme écoutait ce que disait Bailey et trouvait la remarque un peu déplacé mais bon, c'était Bailey Pierce quand même.
-Je suis désolé pour toi mais c'est la vie. Tu va t'en remettre je suis certaine.
May voyait, en fait entendait, que son collègue n'était pas au meilleur de sa forme côté guitare. La jeune directrice rit à la pensé qu'ell eu. «C'est mes culottes qui le dérangent» Mais bon c'était certain qu'elle allait gerder cette remarque là pour elle. Cependant, May était désolé pour lui. C'était triste de ne pas savoir ce qui nous arrivait et de la manière qu'il parlait, c'était son cas...à lui aussi. La jeune directrice ne savait pas trop quoi répondre face au visage légèrement découragé de Bailey.
-C'est pas grave...c'est des choses qui arrivent. On peut pas être à son meilleur tout le temps.
Le jeune homme s'était levé pour aller porter sa guitare. Pendant ce laps de temps, la jeune directrice se détendit un peu et se placa plus confortablement sur sa chaise, c'est à dire une jambe croisé par dessus l'autre. Position classique des jambes de femmes selon elle. May replaçait tranquilement sa jupe sur ses genoux quand Bailey revint. Il lui dit qu'il était daccord pour travailler sur certain dossier.
-Parfait. T'es chanceux toi tu le savais. Trop de temps libre, j'ai jamais eu ça moi
May rit légèrement mais c'était quand même vrai. May avait peu de temps libre mais elle érussisait toujours à sorti un peu avec Ceren ou à aller voir les élèves dans les couloirs. La jeune femme rougit sans s'en rendre compte. Ce que disait Bai' était vrai dans un sens. Ils devraient passer du temps ensemble s'il travaillait sur certain dossier, car il devait toujours y avoir la signature et une partie faite par a directrice, évidemment.
-T'a raison. tu va me voir plus souvent on a pas le choix.
May fit un jolie sourire tout simple à Bailey qui s'était encore assit en face d'elle.

Bailey, toujours debout, avait eu l'idée d'aller se rasseoir près de May. Il savait à présent que ce serait une erreur. Il ne pouvait plus supporter d'être près d'elle et de ne rien faire. Il avait envie de la toucher, de l'embrasser, de la tenir dans ses bras. Il sentait que quelque chose se passait en lui, quelque chose qui déplaçait sa volonté. Qui allait au delà de ce qu'il pouvait contrôler. Il dégludit avec difficulté. Il avait la gorge sèche. On ne peut pas être à son meilleur tout le temps... on se devait de l'être devant elle, du moins, pensa-t-il. Il s'en voulait d'avoir été aussi nullissime. C'était même de la frustration, une frustration profonde. Et surtout une incompréhension qui lui faisait très peur. Le jeune homme sentait un poids nouveau sur ses épaules. «Sha' avait raison. Je suis en train de me faire attraper par mon propre jeu.». Paniqué, sans que ça ne paraisse vraiment trop, il se mit à ranger un peu son bureau. Il avait besoin d'occuper ses mains et ses yeux, pour ne pas les porter tous deux sur la jolie directrice. Sa respiration était accélérée.

-On s'amusera bien ensemble j'imagine. Une team du tonnerre.

Il lui sourit avec un brin désespéré dans les yeux. Si au moins elle pouvait lui expliquer ce qu'il se passait en lui. Ce sentiment étrange... piquant et délicieux à la fois... serait-ce... Non. Impossible. Il ne pouvait se résigner à y penser.

May regardait Bailey qui venait tout juste de s'assoire à ses côté et vit qu'il avait l'air mal à l'aise. Elle ne s'en fit pas trop...pour l'instant en tout cas. «Il a vraiment l'air verveux le pauvre». C'était vrai qu'il avait vraiment l'air sur les nerfs. Il rangeait son bureau comme pour s'occuper les mains et ne la regardait presque plus. La jeune femme savait remarquer les signes de nervosité. Elle était quand même la directrice d'une école et elle voyait quand les élèves lui mentaient...et les professeurs par la même occasion. Et dans l'occasion présente, Bailey était très nerveux. May décida de ne pas trop montré qu'elle avait remarqué...ça pourrait le gêner ou le placer dans une sitation délicate. De toute façon ce n'était pas vraiment de ses affaires...en tout cas c'était ce qu'elle pensait.
-J'approuve une équipe de travail hors paire. Mais je t'en suis reconaissante de bien vouloir m'aider ça va m'enlever un poids de sur les épaules.
May regardait Bailey, qui finit par la regarder, cependant il y avait une lueur étrange dans ses yeux.

[Le post est dégueu je le sais]

Bailey baissa le regard rapidement. Jamais, au grand jamais, ça ne lui était arrivé. Pourquoi était-il si gêné? Que se passait-il donc avec lui? Il sentait un sentiment de panique s'incruster en lui et monter à chaque minute, lui bloquant de plus en plus l'accès à son cerveau et à la partie "réfléchir". Il se passa les mains dans la figure. Sa face était brûlante et ses mains, froides et moites. Il baissa les bras et soupira. Le professeur de mordit l'intérieur de la joue et passa sa langue sur ses lèvres. Il n'avait pas l'air d'aller le pauvre. C'était difficile à prendre pour lui, le grand séducteur, de lui-même être séduit au point d'en être gêné. Il n'arrivait même plus à la charmer. «Faut se calmer, mon grand, sinon tu va tout louper et avoir l'air fou, une fois de plus.» se dit-il. Bay avait souvent eu l'air fou dans sa vie sans qu'il ne s'en soit préoccupé trop... Mais là... Il ne voulait pas. Pas devant May. Draglion lui-même aurait été devant lui, il aurait put dire n'importe quelle connerie sans que cela ne l'affecte. Mais avec la présente directrice de l'école, tout était différent.
Bailey sourit faiblement. Il serait difficile de ne pas tout gâcher dans les prochaines semaines, mais il y arriverait.

-Parlant de tes épaules... elles ont l'air toutes crispées. Je pourrais te faire un massage. Certaines...

Il allait ajouter "de mes conquêtes" mais s'abstint bien.

-... personnes disent que je suis un vrai magicien.

Sans lui demander son avis, il alla se placer derrière elle et après avoir essuyé ses mains moites sur ses pantalons, il commença son travail. Ces "personnes" n'avaient pas mentit. Bailey massait très bien. Il s'occupa des épaules avec douceur. Le fait de la toucher le déconcentrait un peu et il devait faire des efforts surhumains pour rester là à ne rien faire.

May regardait Bailey pendant qu'il lui parlait de massages. Effectivement ça ne lui ferait pas de tord de se détendre un peu sous des mains qui savaient quoi faire et où étaient les problèmes de noeuds et les autres coincements. Cependant, la jeune directrice n'aurait pas osé accepté la demande de son adjoint normalement. Cependant, le jeune homme vint se placer derrière elle sans que la jeune femme n'ai rien dit. Bailey avait dit que des «gens», sûrement des femmes qu'il avait connu avant selon elle c'était Bailey quand même, trouvaient qu'il était un magicien. Effectivement, et heureusement pour lui, il était vraiment bon. La jeune directrice ne savait pas depuis combien de temps elle avait été aussi détendu et bien. Quelques instants après que Baley ai commencé à toucher ses épaules, May se détendit et devint de moins en moins crispée. Elle devait se l'avouer, son adjoint avait un don et en plus elle serait resté comme ça durant des jours si elle avait pu.
-T'es déjà rendu donc pas besoin de le demander. T'es «gens» que tu parlait avaient raison t'a un don Bai'. Faut vraiment que j'apprene à me détendre un peu ça n'a pas de bon sang.
May était comme dans les vapes tellement elle était confortable. Bailey avait les mains très douces et le contact avec sa peau d'épaules était vraiment doux et chaud. La jeune directrice avait un faible pour les choses douces, en passant des couvertures aux chandails et aux mains qui la touchaient.
-Tu sais que t'as les mains douces...j'adore ça. Prend ton temps surtout il n'y a personne de pressé ici j'imagine.

Bailey sourit. Il avait reprit son staut de séducteur et ça lui plaisait. Il se sentait plus confortable dans ses souliers (ou ses bobettes...). Il s'y donnait à coeur joie, à présent, jouant dans son dos comme un masseur expert. Il la sentit se détendre... Et elle ne voulait pas que cela arrête. Lui non plus. Disons qu'il avait envie de caresser autre chose que son dos, mais bon. Il se dit aussi que si elle n'avait pas eu de vêtement et avait été étendue dans une chaise à massage ça aurait été plus facile... Il aurait eu plus de liberté quand à ses mouvements. Bailey respirait à grand coup... ARGGG... Il la voulait tellement. C'était pas juste. En effet... il agissait comme un enfant à qui on a refusé d'acheter le jouet de ses rêves au magasin.
Il arrêta après un long moment silencieux. Il n'avait rien dit car il était trop concentré sur sa tâche et sur son contrôle. Maintenant c'en était trop, il fallait qu'il arrête ça là sinon... il le perdrait son stupide contrôle!

-Je crois que je vais arrêter pour tout de suite. Je ne suis pas habitué de masser d'aussi belle femme.

Il le pensait vraiment. Bay avait massé des pitounes, des pétards, des pétasses, tout le kit, mais jamais il n'avait vu de plus belle femme que May. Sa sincérité se lisait dans ses yeux sombres.

May et Bailey étaient restés silencieux durant la duré du massage. May avait les yeux fermés quand son adjoint arrêta son massage, mais ce fut long avant qu'elle ne s'en rendent compte, elle était en espèce de demi sommeil. La jeune directrice ouvrit les yeux pourécouter ce que disait Bailey. Celle-ci rougit intérieurement...elle n'avait pas encore prit l'habitude de recevoir des compliments de la par des gens. Elle devrait s'y faire tôt ou tard mais elle va devoir s'y faire. Mais bon, la jeune femme ne savait pas trop quoi répondre à ça. Bailey était vraiment un homme à surprise dans un sens. La jeune femme se sentait vraiment stupide. Elle savait pertinament ce que voulait son adjoint mais, il faisait son possible pour se contrôler et elle, elle le laissait lui faire un massage. «Je ne suis vraiment pas correcte. Je suis vraiment idiote». May se leva et alla se placer debout près de Bailey.
-Merci.Je suis désolé Bai' je suis stupide. Je...je...
May s'était arrêté dans le milieu de sa phrase parce qu'elle venait de voir les yeux de Bailey et ele était comme figé sur place. Ses yeux était hypnotisant. Ils avaient un éclat qui montrait qu'il disait la vérité et qu'il n'essayait pas de la bourrer de mensonges. Là, vraiment, la jeune femme était sans voix. Elle restait là sans bouger sans rien dire comme une poupée de chiffon.
-Je....
May n'était même pas capable de finir sa phrase parce qu'elle ne savait tout simplement pas quoi dire.

Bailey la dévora des yeux un long moment. Elle était si belle... Avec ses cheveux blonds et bruns et ses belles courbes. Et ses yeux à elle... Mais il n'y avait pas seulement son physique. Il aimait ce qu'elle dégageait, son assurance, comment elle était simplement. Jamais une femme ne l'avait emmené à douter de lui et à ses capacités de séducteur, c'était une dure première. Mais une très agréable. Bailey n'aimait pas trop douter de lui, mais n'en voulait nullement à May pour lui faire ressentir des choses qu'il n'était même pas en mesure de comprendre. Elle-même semblait s'en faire beaucoup, et même se sentir mal de le repousser. «Elle n'a pas à se sentir coupable. Je suis un idiot qui pense par en bas. Dans le fond c'est une bonne chose qu'elle me repousse... même si je meurs d'envie d'elle.» pensa-t-il. Le jeune homme l'attira dans ses bras. Il sourit.

-Tu es tout sauf stupide. C'est moi le plus con de tous. T'en fais pas avec mes envies... j'allais dire infantiles mais le terme est assez mal choisit.

Oui... pas mal mal choisit.

-Je... quoi au juste?

Il lui fit un sourire moqueur et des petites, mini pattes d'oies parurent au coin de ses yeux. Il avait la curiosité dans l'âme.

May, qui ne savait plus du tout quoi dire, fut attiré dans les bras de Bailey où elle se sentait beaucoup plus à l'aise, ce qui était assez étrange vu comment elle était généralement. La jeune femme regarda Bailey dans les yeux avec un air légèrement gêné. La jeune femme appuya sa tête sur l'épaule de son adjoint pour mieux réfléchir mais même à ça, elle n'en fut pas vraiment capable tellement elle était mélangée dans sa tête. La jeune directrice sentait qu'elle changeait bizarement, mais ce n'était tellement pas dans ses habitudes qu'elle ne comprenait pas trop ce qui se passait. Bailey ne la trouvait pas stupide...eh bien ce n'était pas le cas de la jeune directrice. May garda la front sur l'épaule de Bailey pour parler...c'était plus simple comme ça.
-C'est toi qui le dit. Franchment ces temps si je ne suis pas trop convaincu. C'est pas grave tes envies c'est dans ma tête que ça ne fonctionne plus comme avant. Je sais pas trop pourquoi et ça me met mal à l'aise.
May essaya de se souvenir de ce qu'elle voulait dire quand elle disait je mais elle ne se souvenait plus du tout qu'est-ce qu'elle voulait dire. «C'est pour ça que je suis stupide mon Dieu.Qu'est-ce que je fais ici ?»
-Je sais pas ce que je voulais dire. Tu voi c'est ce que je disais je suis stupide. J'arrive même pas à me souvenir de ce que je veux dire.

Bailey aimait la chaleur de la jeune femme dans ses bras. Il n'avait jamais autant apprécié d'être dans les bras de quelqu'un. Le corps quelque peu tremblant, les jambes flageolantes et l'estomac sans dessus dessous, quelque chose se passait. Peut-être était-il malade? Oui ça devait être ça. Il se sentait fiévreux et vraiment bizarre. Non. Ce n'était pas ça. Être malade n'avait jamais été aussi agréable. «Merde... suis-je vraiment en train... de... de tomber amoureux d'elle?» se demanda-t-il. Son visage se ferma d'un voile d'incertitude. Ses yeux d'un brun intense s'assombrirent. Il ne se sentait pas prêt à tomber en amour. Pourtant il l'était depuis quelques années déjà. Et voilà le moment était arrivé. Il avait peur. Peur de se faire rejetter à nouveau.
Bailey l'écouta sans rien dire avant un long moment. Il n'avait pas été correct. Maintenant elle se sentait mal de ne pas lui donner ce qu'il voulait. Mais elle ne le devait pas. Elle avait raison de le repousser. Bay' en était triste, mais il devrait s'y faire. La vie ne serrait plus aussi facile désormais. Plus jamais comme avant.

-Arrête de dire ça. Je suis le niaiseux. Si tu continue à te traiter d'idiote alors tu le seras. May, tu es brillante, drôle et plaisante. Arrête de t'en faire avec moi, je n'ai jamais eu le tiers de tes qualités. Arrête de dire que tu es stupide...

Son coeur battait à mille à l'heure dans sa poitrine... S'il continuait ainsi il finirait par attraper un ticket (okay c'était idiot).

-S'il te plaît, chuchota-t-il en se penchant pour l'embrasser.

Ce baiser fut comme si c'était la première fois. Il l'emporta au septième ciel.

-Je m'excuse, c'est de ma faute... Je ne peux seulement pas m'en empêcher. Tu es trop géniale. Ça me fait peur.

Il s'éloigna un peu d'elle pour ne pas devoir affronter son regard.

La jeune directrice sourit. Depuis plusieurs minutes, les deux se traitaient de niaiseux chacun leur tour ce qui était assez comique quand on y réfléchissait un peu. «On fait pitié à se traiter de niaiseux chacun notre tour». May était toujours la tête appuyée sur l'épaule de Bailey et elle y serait resté longtemps. «Il sent vraiment bon». May était légèrement gêné et ça se voyait. Quoi répondre à quelqu'un qui nous dit des compliments avec un air si vrai. C'était la question que la jeune directrice se posait depuis que Bailey était arrivé dans son bureau au début de la soiré.
-Merci..euh c'est gentil je sais pas trop quoi te dire.
May réfléchit un peu et se lança.
-Écoute t'es un gars plein de talents, t'as le double de ce que les gens normaux peuvent faire. T'as le don d'être à jours dans les rapports que tu dois me faire et de t'amuser en même temps. Tes élèves t'adorent et t'es un prof super. Si ça peux te faire plaisir je suis pas idiote mais tu ne l'est pas plus. Je sais que ça fait bébé mais si j'arrête de dire que je suis stupide t'arrête aussi ça te va ?
May reprit son souffle. Elle avait dit son discour tout d'un coup sans respirer...en fait c'était venu tout seul. C'était la première fois qu'elle disait autant de compliments et quelque chose qu'elle pensait au plus profond d'elle même sans gêne. Après son discour, le jeune adjoint se pencha vers elle pour l'embrasser. La jeune directrice accepta ce baiser avec plaisir. Cependant, la jeune fille l'embrassa avec douceur et tendresse...son premier vrai baiser.
-Ne t'excuse pas. Je t'ai pas repousée. T'es pas le seul à avoir peur. Si tu savais, je me sent tellement bizarre là. Je...je sais...
La jeune directrice prit contact avec sa dragonne pour lui poser une question.
«Ceren qu'est-ce qui ce passa avec moi ?»
«Tu veux vraiment le savoir chérie ?»
«Oui...s'il te plait...»
«C'est juste une idée comme ça bien sur mais je crois que tu l'aime»
«Je...je...t'es sur»
Ceren avait romput le contact avant de répondre à la jeune femme
-Ne t'éloigne pas...

Bailey se rendit alors compte que les deux étaient dans le même bateau. Aussi gênés l'une que l'autre. Il se mit ça sur le dos, car depuis tantôt il agissait de façon étrange et l'embrassait sans raison apparante (son sport favori pourtant...). Maintenant il savait que May aussi se sentait bizarre et se mit à se demander si ce n'était pas quelque chose dans l'air... Peut-être que s'ils allaient dehors ça s'arrangerait? Il n'en était pas convaincu, mais bon, il pourrait tenter le coup. L'air frais avait toujours su remettre ses idées en place. Il proposerait plus tard à la dirtectrice leur fameuse balade prévue tout à l'heure. En attendant, plus le temps avancait, plus il se disait qu'il était en train de tomber amoureux de May... ça lui faisait une peur énorme. Il s'obligea à respirer et à faire comme si de rien n'était. Il avait aimé que sa directrice le complimente ainsi. Sa confiance en soi en avait monté agréablement. Elle avait raison, ils n'étaient pas idiots, seulement un peu étranges.

-D'accord. Tu as parfaitement raison. On est pas stupides. Peut-être un peu bizarres... mais pas idiots.

Il lui sourit avec des yeux admiratifs. Il avait tant besoin d'elle à ses côtés... Il se dit qu'il serait difficile de la quitter cette nuit-là pour rejoindre sa chambre, seul. Il s'était cependant fait à l'idée qu'il ne la toucherait pas avant un moment. Ça ne lui faisait (presque) rien. La chance qu'il avait eu que pour l'embrasser équivalait à je ne sais quoi de vraiment trop génial.

-Moi aussi... j'avoue que je ne me suis jamais sentit comme ça...

Il haussa les épaules.

-Je sais pas... C'est comme... je n'ai jamais ressentit ça auparavant avec... une autre.

Des frissons parcoururent le dos de Bailey. Il ne devait pas trop en dire. Il se maudit intérieurement sa grande gueule. Mal à l'aise, il regarda le sol qui n'était vraiment pas aussi attrayant que la belle jeune femme devant lui, mais qui n'avait pas ses yeux qui l'intimidait tant.

La jeune femmes sourit...bizarre, c'était ce qu'ils étaient et c'était ce que May venait de se rendre compte. Bailey avait raison, dans un sens. Cet homme là avait vraiment les pieds sur terre et ça se voyait. En fait, les pieds sur terre endans le sens où il comprenait toujours ce qu'il fallait et sortait des solutions ou des commentaires valables...la plupart du temps en tout cas. La jeune directrice regardait Bailey du coin de l'oeil les yeux tout de même baissés. En fait May réfléchissait à ce que Ceren venait de lui dire. Sa dragonne lui disait toujours la vérité mais cell-ci ne croyait pas à ça. «C'est impossible j'ai jamais aimé personne. Pourquoi ça changerait ?». Effectivement, la jeune femme s'était toujours empêché d'aimer les gens pour ne pas se faire blesser comme sa mère avait su si bien le faire. Elle s'était fait niaiser une fois par sa mère elle ne voulait plus se faire niaiser dans le même genre de sujet. C'était trop douloureux pour se le faire faire 2 fois. Mais bon May ne voulait pas s'appitoyer sur son sort. Elle avait eu la vie qu'elle a eu point à la ligne. La jeune femme s'assit sur le bureau de son collègue, en regardant celui-ci qui avait des yeux comme s'il était fière de ce qu'elle avait dit, avant de répondre avec un sourire moqueur et les yeux avec l'éclat tout aussi moqueur.
-T'a tout compris je suis fière de toi.
La jeune femme repris un ton plus sérieux pour continuer. May regardait Bailey qui baissait la tête pour ne pas la regarder. «C'est tellement pas son genre de faire ça». May repensait toujours à ce qu'avait dit sa dragonne et avait toujours beaucoup de difficulté à la croire. «C'est pas plus mon genre».
-J'imagine que c'est des choses qui arrivent...non ?
May finit pas réagir légèrement à la dernière phrase de Bailey. Celle-ci avait presque finit pas vorer à l'écarlate au niveau du visage. «Qu'est-ce qui nous prend merde.»
-J'ai besoin de tes lumières. Qu'est-ce qui nous prend ? On a jamais eu de malaise comme ça avant. Je comprend pas pourquoi ça fait ça.
May regardait Bailey avec des yeux suppliants et qui demandaient de l'aide. La jeune directrice ne demandait que très très rarement de l'aide mais c'était trop elle devait voir.

Bailey lui rendit son regard. Il n'avait pas tellement de réponse à cela, et aucune aide à lui offrir. Lui-même se tuait à essayer de trouver une raison à leur comportement tellement étrange. Il se posait mille questions qui allait bien trop vite dans sa tête pour qu'il ai le temps de répondre à ne serait-ce que l'une d'entre elles. La gorge sèche, il alla s'asseoir près de May, sur la chaise qu'elle avait utilisé tout à l'heure. Ses yeux bruns fixaient le mur d'un air absent. Il tentait de réfléchir, de remettre ses idées en ordre. Il commençait à comprendre. Enfin, pour lui-même. Bay se dit qu'il n'y avait pas trente choix possibles: il était réellement en train de tomber amoureux d'elle. Lui qui aurait dû être confiant, séducteur, mielleux, et prêt à tout pour coucher avec elle, était maintenant timide et hésitant. «NON MAIS???» s'insulta le jeune homme. Il n'allait tout de même pas répondre que c'était parce qu'il en pinçait grave pour elle qu'il était si étrange... Mais il pouvait sortir une bonne vieille phrase à Bailey.

-J'sais pas... peut-être que je suis trop beau, et toi trop belle.

Il sourit et éclata de rire. Ça lui avait fait du bien. Les yeux brillants comme ceux d'un enfant. Il lui caressa la cuisse, mais avec beaucoup de douceur et lentement pour la ne pas la gêner.

-Sérieusement, je devrais écrire une chanson là-dessus, car j'ai une petite idée, mais tu ne pourras la lire que le moment venu.

Son ton était sérieux, il avait déjà des idées.

May regardait Bailey, qui regardait le mur avec un air assez pensif, en attendant une quelconque réponse à ses questionnements. La jeune directrice était complètement à l'envers, dans le sens où elle ne comprenait plus rien. Elle qui à la normal gardait les pieds sur Terre et contrôlait ce qui se passait en d'elle, maintenant ne contrôlait plus rien du tout...tout était chamboulé et ça la rendait nerveuse de ne pas savoir où elle s'en allait. Cependant, May essayait de ne pas trop le montrer. «J'ai beau ne rien contrôler en moi je peux au moins ne pas le montrer». Si en plus, la jeune directrice ne pouvais plus cacher ce qu'elle ne voulait pas montrer, celle-ci serait complètement à terre et sans ressource. «Qu'est-ce que je deviendrais ? ». La jeune femme écoutait ce que disait Bailey et rit légèrement. Il redevenait lui-même tout compte fait. C'était son genre de phrase pour détendre l'athmoshère. «Je suis pas toute seule à avoir vu le malaise au moins...qu'est-ce qu'on derait sans ses commentaires sans but pour se détendre un peu ? » La jeune femme sourit d'un air plus détendu.
-C'est peut-être un possibilité à envisager oui...Ça aurait quand même du sens si on y pense un peu.
Bien sur la jeune directrice parlait avec sarcasme, c'était assez évident. C'était son humour à elle...et en même temps des portes de sorties qu'elle se donnait, mais elle n'en avait pas besoin avec Bailey et elle le savait. Il lui caressa la cuisse tout doucement. La jeune femme en eu des frissons tout le long de la colonne vertébrale. Jamais elle n'avait senti autant de douceur, d'affection venant de quelqu'un et May ne savait pas comment réagir, quoi faire face à ça. La jeune femme plaça sa main sur la nuque de Bai' et le caressa un peu sans trop savoir ce qu'elle fesait.
-Je vais l'attendre avec impatience. Tu t'inspire de tout c'est vraiment fou.
Le fait que son collègue pouvait s'inspirer de tout pour composer des chansons et des mélodies l'impressionait beaucoup. En fait, May l'admirait pour ça. Il pouvait tout extérioriser ce qu'il pensait, ce qu'il aimait, tout ce qu'il voulait. La jeune femme n'avait jamais pu, ou voulu le faire par simple réflexe de protection. Si personne savait ce qu'elle pensait ou voulait, personne ne pouvait lui enlever.

Bailey apprécia la chaleur de sa main sur sa nuque. Il adorait ça. Ça lui donnait des frissons partout et une agréable sensation dans le ventre. Dire que de l'embrasser c'était mille fois mieux... Ses mains redevinrent moites. «Merde je déteste ça!», pensa-t-il. Bay fut rassuré quand elle dit en d'autres mots que tous deux étaient beaux. «Elle me trouve trop beau... YESSSSS!» s'extasia-t-il intérieurement. C'était une évidence bien sûr. Quelle fille resterait indifférente devant le beau Bailey? Elles étaient rares, mais il y en avait. Le professeur de musique était heureux que ce ne fut pas le cas de la directrice. Mais bon, elle avait beau le trouver séduisant, ça ne le suffisait pas. Il ne voulait pas seulement qu'elle le trouve gentil, beau et accessible. Il voulait qu'elle le considère comme... il ignorait comment. Il ne comprenait rien à ses propres sentiments, à part le fait que ça devait être de l'amour, ou un sérieux début.
Sa chanson... Les mots boullaient dans sa tête. Il n'avait jamais eu tant d'inspiration. Oui, il avait de la facilité à parler de tout et n'importe quoi dans une chanson. Mais cette fois-ci, ce serait vraiment intense. Il regardait les morceaux de papier avec envie, tellement les mots avaient hâte de sortir de son système. Ça lui ferait du bien. Mais il ne voulait pas que May la voit tout de suite... Il attendrait le bon moment. Et il n'était pas encore venu.
Bailey prit un air réfléchissant et finit par hausser les épaules.

-Je suis particulièrement inspiré ce soir. D'habitude ce n'est pas aussi facile, je crois bien.

Il lui sourit. Shadow allait lui rire au nez quand il allait lui raconter ça... pour sûr.

-En tout cas. La musique, c'est ma vie, et sans elle j'aurais de la misère à m'exprimer. Tu sais, dire les choses comme ça... J'ai beaucoup de mal à le faire. Dans une chanson, c'est bien plus facile.