Petite visite sans but bien précis [PV May]TERMINÉ

La jeune femme le regarda un instant et fit un sourire en coin montrant que la situation la faisait rire. Bai' boudait comme un gamin qui n'a pas ce qu'il veux quand il est dans un magasin de jouets. Cependant le jeune adjoint devrait s'y faire...May depuis son passage dans la rue était loin d'être une fille facile. Son enfance perdu l'avait enducit d'une certaine manière, elle s'était fait une sorte de protection. Il falait la conquérir pour avoir le droit de l'avoir. Très pratique quand on ne connaît pas les intentions des gens. May regarda Bailey avec un sourire ironique sur les lèvres.
-Boude pas comme ça on dirait un gamin dans un magasin de jouet et qu'il ne recoit pas son dada. Je sais que ça peut être dure mais je suis pas facile d'approche dansun certain sens. Montre moi ce que t'es vraiment, ce que tu veux, je ne sais pas grand chose sur toi dans le fond non ? C'est un peu rapide c'est tout.
May le regarda avec des yeux indulgent montrant qu'elle regrettait son geste...cependant elle le referait si c'était nécessaire. C'était dure pour elle aussi dans un sens, voir Bai' comme ça la mettait mal à l'aise. Les gens qu'elle avait rencontré durant son périple étant plus jeune lui avait dit qu'elle était dure mais elle ne les croyait et les plantait là sans se retourner se disant qu'ils étaient jaloux...elle venait d'avoir la confirmation de ce qu'ils disaient, la jeune femme ne voulait pas être comme ça. «Ahhhh, merde. Qu'est-ce qui me prend. Pourquoi je suis comme ça c'est une vrai blague.» Les larmes montèrent au yeux de la jeune femme mais elle essaya de les refouler. «Du calme May ça va. Qu'est-ce qui me prend ce soir merde.» May finit par tout refouler comme à son habitude.

Bailey paniqua... Ce n'était pas son habitude, y aller lentement et faire bien connaissance avec quiconque... il préfèrait passer à l'action et parler après. C'était comme ça qu'il avait toujours fonctionné. Agir avant de penser. Mais il devait respecter May, même si ça le faisait royalement **** de pratiquer de l'abstinance ce soir là. La colère bouillonna en lui jusqu'au moment où il vit les yeux de May s'emplir de larmes. «Merde, je suis qu'un idiot... Shadow avait raison. Je fais toujours tout de travers» pensa-t-il.

-Je m'excuse, tu as raison, je ne devrais pas être faché. Ce n'était pas très respectueux de ma part... Parfois je m'énerve un peu. Tu sais... j'aime bien... M'enfin, c'était hors contexte. Avant de... Eh bien on devrait apprendre à mieux se connaître tu as raison.

Bailey aurait voulu agouter: "est-ce que ce sera rapide?" mais se retint. Il devait user de patience. De toute façon, ça aurait tout gacher, faire les choses trop vite, non? Il essayait de s'en convaincre.

La jeune May fit un petit sourire gêner à Bailey. La jeune directrice était assez mal à l'aise dans cette situation. Elle voyait parfaitement que ça ne faisait pas son affaire d'attendre. May connaissaît bien Bai', en fait son côté impulsif, et elle savait pertinement que ce n'était pas ses habitudes de fonctionner comme ça. Elle détestait avoir à faire ça, ce qui arrivait très très rarement. Normalement, elle mettait les barrières bien avant ça. Cependant avec Bai' ça avait été plus compliqué, ce que la jeune femme trouvait justement étrange car normalement elle ne se laissait jamais allé comme ça avec un homme sans bien le connaître. D'une certaine manière, elle le connaissait mais, c'était vraiment mélangé dans la tête de la jeune et elle ne savait plus comment se comporter.
-Je...je...suis vraiment...heum...désolé. Mais...euh...j'apprécie ton geste....merci.
Le jeune adjoint avait réussit à destabiliser May Berwick. Beaucoup de gens avaient essayés mais était reparti bredouille toujours bouchés par ce que faisait ou disait May. Le fait que Bailey lui dise qu'il voulait bien fonctionner à la manière de la directrice l'avait beaucoup surpris. C'était surtout ça qui l'avait déstabiliser, car quand elle faisait ça à d'autres hommes ceu-ci la plantaient là, l'abandonnant comme un vieux bas perdu et May elle retournait d'où elle venait en se disant qu'elle était stupide. Le fait que Bailey lui dise qu'elle avait raison la fit se sentir mieux en dedans d'elle-même

Bailey aussi était déstabilisé. Il n'était pas un méchant garçon, mais n'était pas du genre à abandonner une possibilité d'aventure. Mais cettte fois, il se dit qu'il faudrait qu'il fasse comme tout le monde. Quand il pensait... c'est vrai, lui et elle ne se connaissait pas tant que ça. May venait de lui donner une bonne leçon de morale. Ce qui le mettait un peu en rogne c'est qu'il était certain que ça allait marcher. Bien sûr, il ne savait pas ce qui s'était passé plus tôt dans la vie de la jolie directrice. Il aurait sûrement moins insisté s'il avait sû. Mais grâce à ce fort caractère, pour une fois, Bai' respecterait les règles... de la vie! Il était très attiré par May, autant du côté physique que psychologique... mais ne connaissait pas trop ce dernier côté. C'était bien sûr le premier côté qu'il voulait étudier en détails, mais plus trop maintenant qu'il y pensait. May était autre chose qu'une jolie façade. Même si Bailey avait l'habitude de se tenir avec des hommes qui aimaient la fête, il pourrait très bien s'en faire une amie. «Et on verra... peut-être qu'un jour, elle voudra...». Il l'entendit bafouiller autant sinon plus que lui... Il s'en voulu d'avoir gaché ce beau moment de complicité où il avait eu la chance de goûter ses lèvres. Maintenant qu'il s'était planté il doutait que cela puisse se reproduire.

-Tu n'as pas à me remercier. J'ai été idiot.

Il la dévora des yeux un moment. Quelque chose de mélancolique s'était emparé de lui. Peut-être était-ce le fait qu'il fallait qu'il grandisse un peu. Il y avait de bonnes chance. Le professeur de musique passa une main dans ses cheveux sombres, sentant le malaise s'emparer de son estomac. Il ne voulait pas vieillir.

La jeune directrice regarda Bailey avec un regard assez triste mais avec beaucoup de tendresse à l'intérieur. Le jeune adjoint avait beaucoup grimpé dans l'échelle de respect de May. Juste en disant qu'il avait été idiot et qu'il s'excusait il avait gagné quelque chose de très précieux pour May, du respect. Au départ, la première fois qu'elle avait rencontré Bailey, la jeune femme trouvait son adjoint du moment imposant à côté d'elle, mais elle avait réussit à passer par dessus ça. Ce sentiment était revenu pendant quelques secondes. «Non, il ne faut pas de malaise».
-Sans malaise j'espère? Je veux pas avoir brisé ce qu'il y avait entre nous avant. Je me sentirais vraiment idiote si j'avais tout gaché.
Au fond d'elle même, May ne voulait pas perdre Bailey. Il ui était très cher. Son seul ami proche de l'école pour l'insant et si elle le perdait, la jeune directrice resterait seule dans les couloirs et dans son bureau à longueur de journée. Cependant le problème c'était qu'elle ne le savais pas. Disons que ce qu'elle sentait au fond d'elle même lui avait été complètement inconnu jusqu'à maintenant. La jeune directrice se disait que peut-être le jeune homme pourrait lui montrer ce que c'était...il pourrait faire, en quelque sorte, un genre de guide...un maître yoda.

Ah non! Pas un maître Yoda tout de même... Il pouvait lui apprendre des choses, mais un Yoda pas question! [pas deux fois xD]. Mais Bay était la bonne personne à s'adresser si on voulait apprendre à affectionner et éventuellement à aimer quelqu'un. Il savait bien comment se faire apprécier des autres et les apprécier lui-même. Cependant, il avait encore un peu de mal avec cette vertu qu'était l'Amour avec un grand A. Ce mot-là lui faisait un peu peur car il ne savait pas comment s'engager dans une relation de façon durable. La plupart du temps il se faisait jetter après quelques semaines car les filles lui disaient qu'il était trop gamin et immature et ne pensait qu'au sex... Ce qui n'était pas totalement faux, mais pas totalement vrai. Le musicien avait seulement trop peur de s'attacher pour être lui-même.

-Rien ne sera brisé, t'inquiètes. Si on avait fait... ce que je voulais faire, même si ça me fait un peu de peine à dire, ça aurait tout brisé. Ah! Quel colon je fais des fois!

Il sourit et se mordit la lèvre d'un air adorable. Il passa une main dans ses cheveux noirs et s'étira. Toutes sortes de mélodies l'emplissaient encore... Il avait besoin de composer! Mais la présence de May lui était trop précieuse pour lui fausser.

Bon peut-être pas un maître yoda [une fois c'est assez lol] mais c'était une manière de dire qu'il pourrait un peu lui montrer, lui apprendre à moin être refermé sur elle même dans un sens. Moins repoussé les autres était la bonne manière de le dire. La jeune femme avait toujours eu peur de s'engager dns n'importe qu'elle relation avec n'importe qui parce qu'elle avait peur de souffrir et de se faire rejeter comme sa mère l'avait fait. Donc, la jeune femme s'empêchait souvent de vivre des choses de peur des réactions des gens et de se faire jeter comme un vieux bas.
-Je suis contente de te l'entendre dire, mais dit pas ça. T'es pas un colon, idiot ou n'importe quoi du genre. Quelqu'un qui est directeur adjoint, professeur adoré de ses élèves et de ses collègue et un compositeur hors pair c'est pas un idiot. Tout le monde fait des erreurs dit toi ça. J'en ai fais souvent des erreurs et c'était un petit plus important que ça et regarde je suis encore là sans me traiter de conasse ou de stupide.
May savait particulièrement de ce qu'elle parlait et se disait que Bailey n'avais pas dû faire autant de conneries, dans le sens d'erreurs, qu'elle l'avait fait. La jeune directrice regarda Mailey qui se mordait la lèvre inférieur. «Ça le rendait vraiment chou quand il fait ça». La jeune femme se gratta la nuque...petit tique qui lui prenait de temps en temps quand elle ne savait pas trop quoi dire.

Bailey secoua la tête. Il se trouvait vraiment idiot car il faisait vraiment toujours les mêmes erreurs. Il cruisait quand ce n'était pas nescaissaire, que pour avoir un peu de chaleur humaine et repartir comme si de rien n'était. Il en avait brisé des coeurs, mais ce n'était pas intensionnel car il n'y avait pas une miette de méchanceté dans le jeune homme. Il se sentait mal à chaque fois qu'il voyait une fille se faire de faux espoirs à son sujet. Il détestait cette partie de lui, qui avait tant besoin de se sentir aimer. Malheureusement, il finirait par n'être aimé par personne s'il continuait ainsi. Les seuls en fait, qui resteraient, seraient ses élèves. Mais dans son coeur, le musicien quêtait l'Amour, le vrai. C'était ça qu'il voulait mais ne savait pas s'y prendre pour l'obtenir. Enfin, c'est ce qu'il croyait.

-Je suis du genre à gâcher beaucoup de chose, disons... si je ne suis pas un idiot.

Il leva les yeux dans la pièce et se rendit compte qu'il commençait à étouffer. Les pièces trop petites... il n'aimait pas trop. Claustrophobe? Peut-être un peu.

-Et si on allait dehors ou dans ma classe? Je pourrais te jouer quelques morceaux ou alors le grand air nous ferait du bien.

La jeune femme regarda le jeune adjoint et sourit. Quelqu'un ui gâche plein de chose. Ça lui rappelait étrangement quelqu'un (pour les gens qui sont pas vite ça lui rapelle elle-même). Il y avait des gens comme ça qui avaient un certain talent pour ça et e pour des raisons totalement différentes. May comprenait ce qu'il resentait en disant qu'il était un idiot, elle-même quand elle faisait de quoi de travers dans le genre de ce qu'elle venait de faire elle se sentait comme si elle était la plus stupide personne de la terre.
-C'est pas grave. Disons que j'ai un certain don pour ça moi aussi. Quel hasard non mais! On st pas idiot pour autant...juste un peu plus distant ou trop près dépendant de la situation.
La jeune directrice fit un sourire ironique à son adjoint. May essayait de ne plus trop se prendre la tête avec ça elle avait commencé à prendre l'habitude de cette situation. La jeune femme écouta ce que disait son adjoint et approuvait. Il commençait à faire chaud changer de local leur ferait du bien.
-Si ça ne te dérange pas trop j'aimeras bien t'endre jouer un peu. Je ne t'ai jamais entendu jouer seul. Après on ira faire un tour dehors. De l'air frais c'est jamais de trop qu'est-ce que t'en dit ?

Bailey ne croyait pas trop en son truc qu’elle gâchait tout mais bon. Pour lui, elle embellissait sa vie pour le moment, ou du moins sa soirée… Et à ce qu’ils disaient elle était loin d’être terminée ! Elle ne faisait que commencer, même. Cela le fit sourire. Il ne s’était pas attendu à ce que May choisisse de faire les deux à la suite de l’autre… Ça lui plaisait assez dans le fond. Le plus de temps qu’il passerait avec elle, le mieux il se sentirait. Et puis… Peut-être que s’ils apprenaient bien à se connaître durant ce temps… ils pourraient peut-être… aller plus loin, qui sait ? Bay l’espérait du moins car il avait vraiment envie de frotter à la jolie directrice ce soir-là. Mais bon, il ne comptait pas trop lè-dessus, sachant que la jeune femme n’était pas comme lui de ce côté. Il faudrait qu’il attende.

-Oui, tu as sûrement raison. Pas idiots, mais on fait quelques fois des choses qu’on ne devrait pas… mais c’est ce qu’on est, on ne peut rien faire !

L’idée de quitter le bureau commença à le peser. Sérieusement, il était claustrophobe… pas très grave, mais il détestait être enfermé. De plus, il avait bien hâte de jouer quelques morceaux et même mettre sur papier ce qu’il avait dans la tête. Il se dit qu’il pourrait peut-être l’impressionner. «YESSS !»

Effectivement ils ne pouvaient rien faire sur ce qu'ils étaient. Tout ce que les gens vivaient les transformaient et rendaient tout le monde différent. Personne ne vivaient les mêmes choses donc tout le monde étaient différent...c'est logique non ? c'était très dure de changer donc May s'était dit qu'elle resterait comme elle était. Même si ça devait lui pourrire la vie elle ferait avec. La jeune directrice se décolla un peu du bureau où elle était pour prendre ses clés pour barrer sa porte. C'était presque inutile puisque certaines personnes entraient sans clé quand même. Ce n'était pas très grave puisqu'elle n'avait rien d'important dans son bureau.
-T'a tout à fait raison. Faut faire avec ce qu'on est. C'est dure de changer autant profiter de ce qu'on fait et tant pis pour le reste.
May voyait que son jeune adjoint était un peu mal à l'aise mais elle ne voyait pas pourquoi. Elle se dit qu'il avait peut-être hâte d'aller toucher sa guitare. Un musicien c'était comme ça...passionné et impatient de retrouver sa moitié...sa guitare dans l'occasion présente. La jeune femme ne connaissait pas trop se sentiment mais elle s'imaginait que ça devait ressemblé à ça.
-Tu vien il faut que verrouille porte. Ça sert à rien puisque tu entre quand même mais bon il faut ce qui faut.

[réponse dans ma classe. Je le fais... mais peut-être pas ce soir. M'en veux pas!]

[Je vais m'en remettre haha mais ça va dans ta classe Razz

]

[Voilà, tu es servie! Bon là je dois quitter!]